Le retour chez moi avait été une épreuve difficile. Tout les regards ne me montraient que de la pitié. Ils étaient tous autour de moi, voulant m'aider, mais ils ne se rendaient pas compte à quel point ils m'étouffaient.
Tous ceux que je connaissais, me semblait bien différent. Il y avait juste une personne qui était resté la même avec moi, Maréva.
Aujourd'hui, l'enterrement de Tom avait lieu. Une épreuve très difficile pour moi, mais je ne pouvais pas non plus ne pas y aller.
En rentrant, j'étais retourné vivre chez moi, à Loitsches, avec ma mère et mon beau père. Le groupe lui, il allait gentillement disparaitre.
Ma mère était déjà prête et m'attendais dans l'entrée.
Simone : Dépèche-toi, tu sais que je ne veux pas être en retard.
Je monta donc dans ma chambre me préparer. Je m'habilla de noir, et me maquilla. Je ne supportais plus de ne pas me maquiller, mon visage sans ça, me rappelait trop celui de mon frère.
Je finis par descendre rejoindre ma mère et Gordon, mon beau père.
Devant l'église, toutes ma famille était présente. Une famille que je n'avais plus revu depuis bien longtemps. Tous me dévisageaient, sûrement suppris par mon look. Tout le monde se serraient dans les bras, essayant de se consoler. Je détestais montrer mes sentiments, si bien que je refoulais mes larmes. Je baissais les yeux, m'éloignant un peu pendant qu'il discutait, entre temps Maréva arriva, mais je ne prononça pas un mot, et elle en fit de même. L'enterrement se dérouleraient en famille et amis proches uniquement. Le silence ce fit quand le prêtre amena le cercueil au milieu de nous. Il fit son discours, je ne releva pas un instant les yeux. Le vent se mit à souffler et quelques gouttes de pluie tombèrent. Il pleuvait, comme le jour où Tom était parti. Je releva alors les yeux, mon regard s'arrêta sur la photo de Tom, entourée de toutes ces fleurs. Je me mis alors a trembler, Maréva se rapprocha de moi et me pris dans les bras. Aucune larme ne coulait sur mes joues, elles étaient toutes retenues à l'intérieur.
Il était l'heure de rentrer dans l'église pour procéder la cérémonie. Les amis proches de la famille nous attendaient à l'intérieur. Beaucoup de personnes que je ne connaissais même pas. Beaucoup de regard à supporter une fois de plus. Nous entrâmes donc, suivant le cercueil, une femme jouait 1000 Meere au piano. Pourquoi cette musique ? Pourquoi me rappeler tout ces moments. Mais je me rendis compte à quelle point la mélodie était belle, à qu'elle point elle est belle quand on à perdu quelqu'un. Nous nous assîmes au premier rang, celui de la famille, mais Maréva vinr avec moi, j'avais besoin d'elle à mes côtés.
Alors que la cérémonie se déroulait. Il était bientôt le moment pour moi d'aller faire mon "discours" d'adieu à Tom. Après avoir entendu le discours de ma mère, le discours le plus triste que je n'avais jamais entendu, je doutais d'en avoir la force, mais il le fallait, je le regretterais sinon. Je me leva alors, monta les marches une par une, le plus lentement possible. Contrairement aux autres, je n'avais pas de texte à lire, ce que j'avais à dire je l'avais inscris dans mon coeur.
Les mots sortaient , l'un après l'autre, avec de plus en plus de difficulté.
Je ne pourrais même pas vous dire si ce que je disais avait vraiment un sens, du moins pour les autres, car pour moi il en avait un.
Je ne pouvais pas rester des heures, pourtant j'aurais voulu rester des heures à lui parler, je savais qu'il m'entendait, de la haut.
Je du me résoudre à terminer, par deux mots, deux mots qui m'écorchèrent le coeur, d'une blessure que je garderais à tout jamais.
Bill : Adieu .. Tom ..
Ces mots me firent si mal, que toutes les larmes que j'avais gardé, sortirent sans retenues, si mal que tout se mit à tourner, si mal que mes jambes, bientôt ne me portaient même plus ...