Voilà ma review, certaine s'y reconnaitront
Pour les petits malins, si vous cliquez sur les mots soulignés, y a des photos =D
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Vendredi matin 9hoo Après une courte nuit de someil, malgré mes 6h de TGV pour rentrer du sud de la France où j’ai laissé ma famille finir les vacances seule =D, je prends contact avec Liily pour savoir si la rumeur sur le nombre impressionnant de personnes déjà sur place est vrai.
Confirmé, « plus vite tu viendras, mieux se sera ».
Merde.Je fais des téléphones à la va-vite, secoue les copines pour aller plus tôt mais c’est impossible avant 15hoo pour elles. Tant pis, je prend mon courage à deux mains et décide d’y aller seule. Je fouille et retourne mon sac de vacance pour dénicher quelque chose à me mettre, me maquille prend le nécessaire pour une nuit devant l’Aréna.
11h30 départ de la maison, arrêt à la Migros, j’achète de la bouffe pour tenir deux jours (ou presque) et je saute dans le train de 11h50. J’ai 35 minutes de train jusqu’à l’aéroport mais c’est affreusement long. Je tiens pas tranquille, me tortille comme un vers, mange, essaye de me calmer...rien à faire, je commence à stresser.
Mais qu’est-ce que je vais fabriquer là-bas toute seule ?
Pas le temps de connaître la réponse, j’arrive à l’aéroport. Je marche d’un pas rapide jusqu’à la sortie côté Aréna. J’y arrive enfin.
Pfiou, putain c’qu’elles sont déjà nombreuses. J’essaye de repérer des gens que je connais dans le carré des tentes, mais n’y parviens pas. Je suis un peu paumée la au milieu. Je vois une petite place à côté des filles qui se sont installées le long de la paroi rouge de l’Aréna et décide de m’asseoir. J’ai apparemment l’air un peu paumée parce que la fille à côté de moi me demande si je suis seule. Oui, tient elle aussi, c’est pas si mal. On fait connaissance, elle s’appelle Sarah, elle est suisse et adorable. Puis je vois Sas, lui fait la bise, elle a l’air pressée, elle se tire. Lily, Smirnou, Pauline et d’autres filles dont je ne connais pas le nom viennent me dire bonjour et s’installer vers nous. On discute, le temps passe un peu.
A 14h00, surprise ! Je vois arriver des visages familiers. Midian, Angel et Chlowééé débarquent. Miracle, je ne suis désormais plus seule. J’apprends qu’elles passeront aussi la nuit ici. Je leur propose de s’installer vers moi, on fait de la place, c’est pas un problème. On se retrouve depuis le temps, on papote, on joue aux cartes, on s’occupe
comme on peut et on essaye de monter la tente. Apparemment le mode d’emploi est compliqué, on fait avec
les moyens du bord. 16h00, mais putain qu’est-ce qu’elles foutent les deux autres ? Toujours pas là. Les premiers besoins de pipi se font ressentir, on y va, autant profité d’être libre et de déranger personne. A mon retour deux perdues me sautent dans les bras, Marina et Diana. C’est pas trop tôt. La tente est installée, on se met dedans. Cette fois, c’est la bonne. La longue attente a commencé.
[...]
En début de soirée,
la pluie commence à tomber. Heureusement qu’on est abrité, les tentes aiment pas trop la pluie, pour preuve nombreuses sont les fans qui viennent s’abriter sous l’avant toit de l’Aréna. Des infos tombent. Les barrières seront installées (ou pas !) demain à 6h00 du matin.
La soirée passe très vite et la nuit s’installe. Les premières fans s’endorment mais on a tout sauf envie de dormir.
Vers 23h00 des fans arrivent et se posent tranquilles à côté de nous qui sommes la depuis 12h00. C’est la poisse qui commence. Certains s’excitent, d’autres remuent ciel et terre pour les faire bouger. On décide finalement d’appeler la sécu. Je retourne à la tente, essaye de dormir. Je parviens à somnoler 30 minutes sans complètement me reposer. On papote de nouveau, on rigole, on se fout de la gueule de
ceux qui dorment. Finalement, ça passe vite.
[...]
4h00, on décide de se lever, de ramener notre bordel à la voiture et de se maquiller. Chose dite, chose faite. Seulement, nous sommes des filles et 5 minutes ne nous suffit malheureusement pas. On revient près d’une heure plus tard et là c’est le choc. Tous les fans se sont levées et se sont agglutinés contre la barrière qui nous sépare du carré. On a perdu nos places, tout le monde est un peu fâché mais on décide de ne pas s’exciter et de se poser contre les parois, histoire d’être encore assis un moment. Les heures passent. Beaucoup de fans sont arrivées au petit matin et sont au même niveau que nous. C’est la galère. Vers 7h30 la foule remue, on se lève, car ils vont ouvrir les barrières.
Ils font mine d’ouvrir la barrière de notre côté mais non, ces cons vont ouvrir de l’autre côté où les derniers arrivés se sont pointés ! Les autres fans commencent à rentrer, et nous de notre coté ont gueule de mécontentement et celles de devant finissent par pousser la barrière et ont passe à la bourre. Ca pousse, ca hurle, c’est flippant ! Ces filles sont des malades, me demande vraiment ce que je fais la bas. Il est 8h00 du mat’, elles hurlent et poussent comme si Bill était devant nous.
On est séparé. Marina et Chloé sont ensemble, tandis que Midian, Colin, Angel, Diana et moi ont est un peu plus loin dans la foule. Ca va être chaud pour être ensemble dans la salle.
Je me sens mal depuis déjà un moment. Ca pousse encore un moment, puis on nous demande de reculer et de nous asseoir. On est serrés comme des sardines, c’est vraiment la merde. Je peste contre cette putain d’organisation pas mise en place.
[…]
On est finalement assis mais c’est galère. La pluie s’est mise à tomber, tout le monde a ouvert son parapluie ce qui restreint encore plus l’espace entre nous.
Les secondes sont des minutes, les minutes sont des heures, c’est affreusement long !
J’essaye de manger un peu, mais je ne peux rien avaler, peur de tout vomir. Je me dis que j’ai encore du temps pour bouffer après.
[…]
J’ai quand même réussis à avaler un morceau de pain. Ca me stresse. C’est pas ca qui me fera tenir le concert !
On s’assoit, se couche, se rassoit, puis se recouche, trouvant pas de position confortable. Les fans se resserrent rendant la foule de plus en plus dense.
Quand on va aux toilettes, ca fait chier tout le monde, on doit enjamber des tonnes et des tonnes de sac, de dos et de jambes de fans.
C’est de plus en plus long.
[…]
Midian, revenue des toilettes, a un deal à nous proposer. Estelle(ladygermany), qu’a tout organisé dans le carré, nous propose d’aller dans la
file tout à droite (côté Tom), la où, tout devant, sont les fans qui sont arrivées il y a une semaine. Ca hésite, peur de perdre encore plus de place. 1ère fosse, 2ème fosse ?
Midian et moi partons en éclaireur. On arrive. C’est un peu kif-kif. On fait quoi ? On dit aux
autres de venir ? Finalement tout le monde avait envie d’être côté Georg, sauf moi bien sûr. Elle est d’accord de rester la avec moi. Elle retourne chercher un peu de bouffe pour tenir.
[…]
Finalement, tout notre petit peuple s’est rapatrié vers nous. On organise des plans pour se retrouver du côté Georg et on finit par choisir le côté qui sera le moins peuplé. Je me sens toujours pas mieux. J’arrive pas à manger quelque chose de plus, je bois un max, seulement je dois aller toute les 5 minutes aux chiottes. Je décide finalement d’aller demander quelque chose aux médecins histoire de pouvoir tenir le concert. Ils me font passé par derrière puis devant la foule pour me faire entrer où un petit coin médicale a été aménagé (pas pour longtemps puisqu’à mon retour vers la foule, ils s’installeront dehors). Le regard noir des premières fans en dit long sur leur lassitude et leur envie de rentrer dans la salle. Ils me donnent un truc, et je retourne après 2o minutes dans la foule.
[…]
Ils ont apparemment décidé de nous faire rentrer. Tout le monde se lève, s’impatiente, et piétine sur place. Ca pousse contre l’avant mais ca n’avance pas. Les pauvres sécus sont désespérés. Ils nous crient dans les mégaphones ce qu’on doit faire.
Ils finissent finalement par ouvrir les portes et font entrer les fans. On se tient tous par la main pour ne pas être séparés mais c’est dur. On se retrouve à deux, avec Marina, courant pour atteindre les meilleures places le plus vite possible. On arrive enfin. C’est minus. Midian et les autres sont restés derrière mais tant pis on est pas trop mal placées, au 4ème rang à quelques personnes près.
Ca pousse, ca bourre, on est coincé, on peut pas bouger, respire comme on peut, ca devient pesant. Les filles commencent à s’évanouir. On gueule qu’on veut de l’eau. Ils nous en donnent, mais plus le monde entre dans la salle, plus on est
serrés et plus on a de la peine à respirer. Les filles tombent comme des mouches, le temps passe, ca se rapproche, l’excitation monte. Les mouvements de foule continue, ca devient difficile de rester sur ses jambes. Je demande l’heure toute les deux secondes car mon portable n’a plus de batteries, ca fait chier mes voisines (XD). Tout à coup, tout devient noir. Les sons du début se font entendre. C’est le sommet, les filles hurlent de toutes leur force. On entend la batterie de Gustav et le rideau de devant la scène tombe. Han bordel ! ca fait trop du bien de les revoir. Je retrouve toutes ces sensations que je n’avais pas ressenties depuis Lyon! Génial. Je suis en face de Georg, toute heureuse, malgré mes yeux qui cherchent constamment Tom. Bill est super en forme, ca fait plaisir. J’essaye de distinguer Gustav, mais on est près et il est en grande partie dissimulé derrière sa batterie. Concert magnifique, moments magiques ! Beaucoup de complicité entre eux, ca fait chaud au cœur de se dire qu’ils s’éclatent autant que nous. Le concert passe super vite, écourté de deux chansons.
Puis c’est le final avec « Ich bin da », nos petits drapeaux suisse se lèvent. Je suis étonnée, y en a beaucoup plus que ce que je pensais car les filles dans la file d’attente n’avaient pas l’air d’être super au courant. Les confettis tombent, ils sortent de scène. Le lançage d’eau arrive, me fait tremper par Georg et une des baguettes de Gustav me frôle les doigts me passant juste par-dessus. Encore une holà de notre batteur préféré et ils ne reviendront plus. On tourne un peu en rond avec Marina, ne sachant pas trop où on va. On finit par tomber sur Colin et Diana qu’ont récupéré la bouteille de Gus’. Super ! On quitte la salle, encore pas totalement redescendu sur terre. On achète des posters, retrouve les autres un peu plus tard. On récupère nos affaires. Apparemment, il est prévu qu’ils dédicacent un peu plus tard, après le concert. On retourne au
lieudit. Les sécu répondent négatif. Ils ne signeront pas. Tant pis, on est trop crevées pour rester à attendre longtemps. On se dit au revoir et on quitte
l’Aréna avec les yeux et le cœur plein d’étoiles. On monte dans la voiture des parents à Diana qui me ramèneront gentiment jusqu’à Nyon. Après des téléphones durant lesquelles je ne réussirais plus à raconter une histoire d’un bout à l’autre sans fermer les yeux, je décide de dormir. On les a finalement vu qu’une heure trois quart mais j’ai fait le plein jusqu’au prochain concert. Je m’endors, des rêves étoilés plein le cœur.
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