[MA Review] New York 18-19 Feb 2008

REVIEW NEW YORK FEB 16-21 2008

Je crois qu’après toutes mes reviews, vous savez à quel point j’aime entrer dans les détails. Etant donné qu’ici nous parlons d’un séjour de 6 jours, et qui plus est à NEW YORK, j’ai fait de mon mieux pour abréger un maximum. Mais en même temps, il y a temps à raconter sur NY que c’est difficile de faire court. J’ai donc décidé de mettre les passages TH en rouge. Comme ca celles d’entre vous qui ne veulent savoir que les détails TH peuvent directement les trouver. Et celles qui sont intéressées par mes visites culturelles peuvent profiter du voyage en lisant la totalité. Voili voilou… faudra pas dire que je ne pense pas à vous et à vos petits yeux morts de fatigue à force de lire mes romans sans fin …

Samedi 16 février 2008 – 6h45
… Start spreading the news … I’m leaving today … I want to be a part of it … New York, New York …
Ca y est, c’est le jour-J. Le jour du grand départ Outre-Atlantique. Je revérifie une dernière fois mon sac de voyage : tout y est. Enfin, je l’espère. Le plus important y est en tout cas : passeport et cartes de crédit. Dans le pire des cas, si je suis en manque de quelque chose, j’achèterai sur place. Car c’est bien la mon intention : dévaliser les boutiques !!
L’inventaire de mes affaires personnelles ressemble à une liste digne des scouts. J’ai (presque) tout prévu : moult épaisseurs de pulls et jaquettes en cas de très grand froid. Grosses chaussettes, écharpe, gants. J’ai même pris une taie d’oreiller au cas où la literie de mon auberge ne serait pas des plus fraiches. Ainsi qu’une petite couverture polaire en cas de panne de chauffage. Comme la douche est commune à tous les hôtes et que dieu seul sait dans quel état elle est, j’ai même pris des petits chaussons pour sortir de la douche. Si c’est vraiment trop sale, je les garderai aux pieds en prenant ma douche. Comme vous pouvez le voir, c’est une sacrée organisation quand je pars en voyage.

9h20… ca y est, c’est l’heure. Je sens l’avion prendre de l’accélération, tandis que mon estomac se noue d’angoisse. Je sers mon petit oreiller blanc fort contre moi, et je pense à ce qui m’attend de l’autre coté du tunnel de l’angoisse : NY… TH !! Ah, ce qu’ils ne me font pas faire ceux-là, quand même. Affronter une de mes plus grandes peurs. Mais que ne ferait-on pas par amour/passion ?

Le trajet en avion (environ 8h00) passe moyennement rapidement. Je regarde quelques séries (pas de chance, ils passent les 2 épisodes des Experts Las Vegas que je venais juste de voir à la TV 3 jours plus tôt), finis par m’endormir devant le seul épisode que j’ai pas vu, joue au Black Jack, lis quelques pages de mon guide sur New York. Je m’occupe comme je peux, vu que je voyage seule. J’ai certes une collègue sur le même vol que moi, mais elle a d’autres choses en tête et je ne veux pas les déranger, elle et son mari.

13h00… heure locale … Je foule enfin le sol américain. Il fait un soleil radieux, ciel bleu. C’est un vrai paysage de carte postale qui s’offre à moi. Mais avec le vent et le froid en plus. Quoi que sur le coup, dans le taxi, je ne m’en rends pas vraiment compte.

14h00… je prends possession de ma chambre. Autant être franche, c’est TRES rudimentaire. Aucune déco, aucun meuble, si ce n’est une vieille commode bancale. Même pas une chaise. En guise d’armoire, une simple penderie avec des crochets, sans porte. Le seul luxe que j’ai c’est que j’ai un lit pour 2… mais bon, c’est un lit à 2 étages, donc je ne peux même pas m’étaler davantage. A défaut, je pourrais utiliser le second oreiller ainsi que la couverture. Et le lit du dessus me servira de chaises pour y entreposer mes habits. J’ai bien essayé d’ouvrir les tiroirs de la commode, mais vu le péril en la demeure, j’ai préféré ne pas y laisser d’habits de peur de ne plus arriver à ouvrir les tiroirs ensuite.
La chambre est donc très simple, mais propre. C’est déjà une bonne chose. J’avais lu de ces commentaires sur internet, pas très encourageants. Mais c’est pas si horrible que ca en fin de compte. Et de toute manière, je ne compte pas passer mon séjour enfermée dans ma chambre, donc le peu de confort que j’ai me suffira largement. J’aurais certes voulu une petite TV dans ma chambre afin d’y regarder quelques séries ainsi que les news/météo, mais bon, on fera sans la TV pendant 6 jours.

Spoiler:

15h00… je pars à la découverte de mon quartier. J’ai un Mc Do au coin de la rue (normal pour les US), ainsi qu’une station de métro. Je m’achète le billet hebdomadaire, et prends le métro. Direction : Times Square. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas NY, Times Square est LE centre de Manhattan, là où il ya toutes ces enseignes lumineuses que l’on voit toujours à la télé. Et c’est justement l’impression que c’est endroit me donne : comme si j’avais passé de l’autre coté de l’écran. Tout est tellement grand… too much. Mais j’adore ! J’y étais déjà venue il y a 10 ans de cela, mais à l’époque il y avait beaucoup moins de choses. Je ne sais que regarder tant il y a de choses autour de moi.

Spoiler:

Je prends une rue au hasard, me promène, fait du lèche vitrine… et arrive par hasard devant Macy’s (équivalent US des Galeries Lafayette). Je l’aurais cherché ce magasin que je ne l’aurais pas trouvé. Je me perds parmi les 1001 rayons de confection féminine. C’est ma chance (enfin, pas celle de ma pauvre carte de crédit) car ce n’est pas encore la fin des soldes. Je trouve des Jeans DKNY et Calvin Klein pour 40$. Et hop, on embarque ! A peine arrivée et je m’attaque déjà au shopping. C’est du tout moi, ca.

20h30… De retour dans ma petite chambre. Il est 2h30 du matin en Europe, alors autant dire que je suis sur les rotules. Je n’en peux plus. Je n’ai pas la force de sortir manger quelque chose. Je me couche et m’endors hilico.

Dimanche 17 février 2008
Etonnamment, je ne souffre absolument pas du décalage horaire et me lève à une heure normale. Apres une petit balade d’une heure dans Central Park (un peu tristounet l’hiver, ce park, avec ses arbres tout nu. Mais ca doit être super beau au printemps), je fais une halte au Metropolitan Museum, le Louvre de New York. J’ai la chair de poule en gravissant les marches. Depuis le temps que je rêve de visiter ce musée et ses richesses ! Une petite larme de joie s’échappe…
Je découvre avec émerveillement la collection Egyptienne (faut vraiment que j’aille en Egypte un jour !!) et admire de beaux tableaux de peintres européens tels que Poussin, et tant d’autres.

Spoiler:

Après 4 heures de visite, je suis bien loin d’avoir fini la visite, mais je quitte tout de même le musée. Il me faudrait de toute façon au moins une semaine pour prendre le temps de tout voir. Et j’ai vu le principal qui m’intéressait, donc aucun regret.

Il est environ 15h. Je fais la visite de quelques hôtels à la recherche de 4 petites frimousses germaniques. Je croise des filles, qui apparemment font la même chose que moi. A moins qu’elles ne fassent la chasse au Spice Girls, qui doivent donner un concert lundi 18 au Madison Square Garden. Je pimente ma recherche en profitant de visiter quelques sites, comme Grand Central Station par exemple (pas pu m’empêcher de penser au dessin animé Madagascar, quand ils arrêtent Marti le zèbre dans la gare. J’adore trop !). Mais TH restent introuvables.
Je me retrouve à nouveau à Times Square. Il y a un monde fou dans les rues, ca grouille de partout. Je peine à avancer ; ca m’énerve de trop. Je réalise alors que demain c’est President Day (jour férié) et que c’est donc un weekend prolongé aux US. Cela explique pourquoi il y a autant de monde partout (au musée aussi c’était la cohue). J’avais prévu de passer ma soirée vers Times Square et d’aller à une comédie musicale. Mais vu la situation, toutes les séances doivent être complètes. Je ne cherche même pas à me renseigner. Je reprends le métro et retourne dans mon petit quartier tranquille du West Upper Side.
Je n’ai pas arrêté de marcher depuis ce matin, et je n’ai quasi rien mangé de la journée. Je me couche sur le lit, et m’endors de fatigue. Je me réveille vers 21h. Je décide de repartir à l’aventure, à la recherche des TH dans cette jungle urbaine. Je m’étais promise de ne pas prendre le Metro le soir, je tente tout de même. Je suis sur la ligne principale, et le Metro est toujours bondé à toutes heures. Même si le risque zéro n’existe pas, mon expérience des voyages m’indique que le risque ici est minime. D’ailleurs de tout mon séjour, je me suis toujours sentie en sécurité. Faut dire que j’ai évité de me promener dans Harlem et le Bronx.
Ma recherche nocturne s’avère aussi infructueuse de celle diurne. Mais où sont-ils donc ?

1h00 du mat … De retour à mon hôtel, mais je ne vais pas me coucher pour autant. Il est 7h00 du mat en Suisse, heure à laquelle la prévente des billets pour le concert TH à Genève du 12 juillet débute. Etant donné que les billets se sont vendus en 48h la dernière fois, je ne veux pas prendre le risque d’attendre mon retour en Suisse pour les commander.

Lundi 18 février 2008
Une longue journée en perspective. Je n’ai pas une seule minute à perdre. Je pars donc en balade de bonne heure. Au programme aujourd’hui : Rockfeller Center + MOMA (musée d’Art Moderne). Et bien sur le concert des TH au Fillmore en soirée
Il fait très chaud aujourd’hui. Alors qu’hier j’avais au moins 3 couches de vêtements, je suis obligée d’enlever ma veste tant il fait lourd. On a facilement du passer de 0C à 15C. Tant mieux, je ne m’en plains pas. C’est juste que cette différence de température est fatigante.
Arrivée devant le MOMA, c’est la mega file d’attente. Super ; Heureusement ca avance encore assez rapidement. J’ai du attendre 10 minutes tout au plus avant d’accéder au guichet d’accueil. Et là, grosse déception : ils annoncent que le tableau de Dali avec les montres molles a été prêté à un autre musée. Mais c’est pas possible. La seule raison pour laquelle je me rendais au MOMa était justement ce tableau, un de mes préférés en plus. Je suis dégouttée. Je demande en plaisantant si je peux avoir un rabais sur le prix du billet d’entrée étant donné que « mon » tableau n’y est pas. On me répond par la négative, grr. Par contre on m’informe qu’en juillet il y aura une expo spéciale Dali… Hmm, petit retour à NY en perspective cet été ? A méditer !
Je paye mon billet d’entrée et me dirige aux 2 derniers étages, car c’est là que se trouvent les pièces maitresses du musée (Andy Warhol, Kandinsky, Klee, Picasso). Le musée est plein à craquer, ca grouille de monde partout, surtout aux 2 derniers étages. Il est impossible de voir quoi que ce soit car tout le monde est agglutiné autour des toiles. Déjà que j’étais vénère que mon tableau de Dali ne soit pas là, mais là en plus qu’il y ait autant de monde, je sens la moutarde me monter rapidement au nez. Y’a un mini tableau de Dali, mais quasi impossible de le voir de près car trop de monde qui se pousse. Grrr, je sens ma patience légendaire me quitter. Je passe de tableau en tableau en une fraction de seconde. L’art moderne ne me parle vraiment pas. Un grand trait bleu sur une immense toile blanche, comme c’est passionnant… NOT ! Je ressors du musée au bout de 45 minutes à peine.

Je retourne à mon hôtel après avoir visité quelques monuments sur le passage, et me prépare à aller au Fillmore. La salle se trouve à coté de Union Square, une jolie petite place bordée d’un joli petit parc et entourée de magasins. La première chose que je vois en sortant du metro : le Virgin Megastore. Je cherche Irving Plaza et ne tarde pas à trouver le Fillmore.

Je demande au portier comment se passe la récupération de billet commandé par le net. Il me dit que je dois d’abord faire la file avant de passer au guichet. J’entame donc un tour des horizons. Il y a déjà une très longue file d’attente qui fait tout le pâté de maison. Super, je vais devoir attendre là pendant 3 heures avant même de savoir si j’ai mon billet ou pas. Cette situation ne me réjouit pas, mais bon, je n’ai pas vraiment le choix.
Il est 16h00, heure à laquelle les TH arrivent d’habitude sur les lieux du concert. Je décide donc d’attendre vers l’entrée des artistes. Il y a un petit banc pas loin de la porte, je m’y installe.
Tobias ne tarde pas à montrer le bout de son nez. Jusqu’à présent, j’avais encore des doutes si les TH étaient à NY ou pas. Mais maintenant que Toby est là, les doutes font place à la certitude : je vais les voir ce soir ;
J’attends, et encore, et encore. Mais pas TH à l’horizon. Puis j’entends de la musique provenant de l’intérieur. Ils sont en répétition. Zut alors, ils sont arrivés bien avant moi, j’ai manqué leur arrivée. Je n’ai donc plus d’autre choix que celui de me diriger vers la queue de la file d’attente et de patienter, comme tout le monde.
La pluie ne facilite rien à l’attente. Je n’ai pas de parapluie. Heureusement ma casquette suisse me protège la tête, et j’utilise un sac plastique pour protéger mon sac à main. La température a à nouveau baissé. Pluie, froid, vent font mauvais ménage. Je vois des fans en jupe sans collants et T-shirts sous la pluie. Mais que font les parents ?? Tant d’irresponsabilité, cela me dépasse !! J’ai presque envie de leur mettre mon manteau sur les épaules, Bonne Samaritaine que je suis.
18h30 : ouvertures des portes. La file avance lentement, très lentement, trop lentement. Et la pluie qui ne s’arrête pas. Comme j’ai hâte d’être à l’intérieur.
19h15 : me voilà au guichet. Je donne mon nom, tend ma carte d’identité. Le type au guichet observe ma carte : il ne doit pas en voir bien souvent des cartes d’identité suisse Mon cœur bat la chamade. Je fais quoi s’il me dit qu’il n’y a pas de billet à mon nom ?? Je tremble, mais pas de froid cette fois. Le type me tend un billet. Ca y est c’est tout bon. I’m in ;
Je monte les escaliers et découvre une petite salle avec balcon à l’étage. Ce n’est pas bien grand. La salle doit pouvoir contenir 1200 personnes au grand maximum. Même en étant tout derrière (ce qui est le cas vu l’heure tardive à laquelle j’ai commencé à faire la queue par rapport aux autres fans qui étaient là depuis le matin), je vois très bien la scène. Reste la grand question de où se mettre : coté Tom ou coté Georg ? Je commence par me mettre coté Tom. Je pourrai toujours bouger plus tard.
19h45 : David Jost est sur scène, caméra en main, à filmer le public. Je brandis fièrement mon petit drapeau suisse, mais je doute qu’il puisse le voir. Quoi que …C’est la première fois que je le vois en vrai : il est plutôt beau gosse ; Et comme il a l’air fier d’être là. Je dis ca dans le sens positif du terme. Ca doit être une grande fierté de voir ses petits protégés faire leur début aux US, quand même. Tandis que David filme, je regarde un peu qui se trouve sur les balcons du coté VIP. J’ai su qu’il y avait eu Jay-Z à Los Angeles, donc je me dis que peut-être y’a aussi des VIP intéressants invités à NY. Mais je ne reconnais personne… enfin presque personne. Saki est à l’étage, aux cotés du technicien. Du haut de son mirador, il observe la foule. Je le regarde, sourire aux lèvres. Il m’avait manqué depuis octobre.

Spoiler:

20h00 : les lumières s’éteignent, les cris stridents fusent. J’ai l’impression que ma tête et mon cœur vont exploser. … tout mon corps est en alerte.
Le concert débute avec Ready, Set, Go, comme en Europe. Enfin, à la seule différence que là Bill chante en anglais et qu’il n’apparait sur l’avant de la scène mais simplement en courant depuis les coulisses.
Gus est en marcel blanc. Tom a un T-shirt foncé et une casquette blanche. Georg est en noir, comme d’hab. Quant à Bill, il arrive vêtu de sa superbe veste en cuir noir-blanc-rouge (oh mais que je l’aiiiiiime cette veste, moi !!!). Il ne la gardera que le temps d’une seule chanson, bien dommage. Sous la veste, un T-shirt rouge ( en rouge et noir, lalalilalilou…). Mais moi ce qui m’a le plus marqué chez Bill ce soir-là, c’est sa touffe. C’était la méga touffe party night, lol.

https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY18-02-2008_1_Ready_0001.flv

Apres RSG, ils enchainent avec Final Day. Même choré qu’en Europe avec « This is the final day » où l’on bouge le bras de haut en bas comme si on jouait avec une balle de basket au ralenti (lol), ainsi que les petits sauts collectifs de Tom-Bill-Georg avec la touffe du Roi Lion qui bouge dans tous les sens (voir vidéo ci-dessous).

https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY18-02-2008_2_FinalDay.flv

Vient ensuite Scream, avec intro dans le mégaphone. Bill commence à se lâcher, comme j’aime ; On voit qu’il prend plaisir dans ce qu’il fait ; et les autres aussi. Le trac des 2 premières chansons est passé. L’accueil est plutôt chaleureux (cris + les fans chantent, ce qui est plutôt bon signe). Ils peuvent donc se laisser aller et profiter du moment présent. Et surtout, Bill échange ses premiers mots avec son public new yorkais. Il place sa main droite au-dessus de ses yeux, fait un tour d’horizon de la salle avant de crier : « HELLO NEW YORK!! We’ve come all the way from Germany to be here with you tonight. So how do you feel ? HOW do you feeeeeel ?”. Autant dire que moi dans ma tête je me refaisais son speech : “I have come all the way from Swizterland to NY to see you here tonight” hehe… si ils savaient! D’ailleurs sur ma video ci-dessous on entend un long “oooooh -oooooh”: c’est moi, toute contente d’être là !!


https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY18-02-2008_3_Scream.flv
https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY18-02-2008_4_Sohowdoyoufeel.flv


Après la fureur de Scream, place à la douceur avec Don’t Jump. Vu la petite taille de la scène, ils n’ont pas pu installer le ventilateur. Les cheveux du Billou ne volent donc pas au vent … une petite partie de magie en moins, snif. Mais l’émotion est tout de même de la partie, c’est ce qui importe !
Toujours dans la douceur, Bill teste ensuite son public américain en entonnant « Totgeliebt »… en allemand !. Les fans ont peiné un peu à suivre pendant le couplet me se sont vite rattrapées au refrain. J’ai trouvé ce moment très émouvant. C’est pas tous les jours qu’on entend un public US chanter dans une langue étrangère. Encore moins en allemand. Cela m’a fait chaud au cœur pour les TH !

Vient ensuite « Monsoon ». Tout le monde chante. Je ne sais pas pourquoi mais cette chanson me donne toujours la chair de poule. En allemand comme en anglais.

https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY18-02-2008_5_Monsoon.flv

Puis pour nous reveiller, petite invitation de Bill : « So let’s break away, together now ». Euh perso pour moi, c’est quand il veut, où il veut… même à NY… haha! Les premiers accords retentissent… ah ce que je peux aimer ce début de chanson ! Et Bill qui renchérit en criant « NEW YORK ». Je réponds par mon inimitable OOOH (qu’on entend de nouveau très bien sur ma vidéo, lol). Je suis aux anges.

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Le répertoire retourne dans les chansons lentes : Black. Je ne sais pas pourquoi mais je m’attendais plutôt à ce qu’ils chantent 1000 Meere plutôt qu’une vieille chanson du 1er album. J’entends la voix de Bill, mais il est introuvable sur scène. Mais où a-t-il donc disparu ? Je comprendrai en fait le mardi soir qu’il est couché par terre, au pied de la batterie de Gus. Mais depuis le fond de la fosse, on ne le voit pas. Il réapparait, enfin se lève, qu’à mi-chanson. Ah, le retour du Billou. Je la trouve bien mélancolique cette mélodie…

Pas encore venu le moment de faire une pause. « Raise your hands together » is next. A ce moment là du concert, j’ai changé de coté de salle. Je me suis rapprochée de Georg. Je peux ainsi mieux admirer son beau brushing, lol.

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Dernière chanson avant le bis : « By your side ». C’est une autre chanson qui m’émeut toujours beaucoup car les paroles parlent beaucoup de ce que je ressens. Je suis trop émue ce premier soir pour pouvoir filmer quoi que ce soit pendant cette chanson. Le fait d’être loin de chez moi, sur un autre continent, seule, avec 4 personnes qui comptent beaucoup à mes yeux devant moi … c’est beaucoup plus d’émotions que je ne peux contenir. « Doesn’t count, far or near » c’est oh combien vrai.

Bill & Co quittent la scène en remerciant le public. Les filles continuent de crier. En fait, aux US ils n’applaudissent qu’au théâtre, pas aux concerts. Leur manière de montrer qu’ils ont aimé, c’est de crier. Qu’importe, moi je suis européenne, je fais les deux. J’applaudis tout en criant. Je découvre également que leur manière de demander un bis se fait en français : « Encore ». Je suis la seule à crier « Zugabe » (« encore » en allemand). J’aurais peut-être du apprendre ce mot aux fans avant le début du concert, ca aurait pu être marrant d’avoir tout un public US qui crie « Zugabe ». A méditer pour la prochaine tournée US, tiens …

Retour sur scène de notre petite tribu. Chacun prend place sur son tabouret. Bill porte une serviette blanche autour du cou. « This used to be our secret… ». C’est le tour de « Rescue me ». Le public continue de chanter en coeur. La magie ne cesse d’opérer. Normal, on ne peut rester de glace face à un Bill en feu (I’m burning can’t you see..).

Le concert touche à sa fin. Bill teste une nouvelle fois les connaissances germaniques de ses fans : Durch den Monsun. Une fin en apothéose.

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Le concert fut bref (12 chansons – à peine 1 heure de concert) mais intense. Les lumières se rallument. Quel dur retour à la réalité ! Elle nous prend de plein fouet. Et si tout ceci n’était qu’un rêve en fin de compte ? NOOOOON ! Mon mal de dos me rappelle que je n’ai pas rêvé. Merci le mal de dos pour une fois, lol.

La sortie des artistes est bondée. Même si les TH s’arrêtent pour signer quelques autographes, ca va pousser dans tous les sens et je ne verrai rien. Je préfère donc m’éloigner de la foule et les voir de loin. Comme d’habitude.

23h15 … quelque part, au bar d’un hôtel newyorkais. Je sirote un petit jus d’orange. Gus est à 3m de moi, assis sur le bord d’un fauteuil. Il me tourne le dos. Il est tout seul, sans VSD pour le chaperonner. Il n’a pas capté que je suis une fan. Il reste donc là, en toute simplicité, en toute sécurité. Il semble attendre quelqu’un. Effectivement, 2 minutes plus tard, 2 types (les gars du son et lumières, je crois) le rejoignent, et ils sortent. Ils seront de retour 5 minutes plus tard (auraient-ils été découragés par le vent glacial dehors ?).
Une heure plus tard, je retrouve petit Gus seul sur son bord de fauteuil. Et tout comme avant, il sort 5 minutes avec ces mêmes 2 types d’avant puis re-rentre. Il est interdit de fumer dans les lieux publics aux US, donc il se peut qu’il soit simplement sorti pour fumer une clope.
En tout et pour tout, nous ne devons pas etre plus de 6 fans à les avoir trouvés. Moi, 2 Hollandaises pas très bavardes, et 3 filles au fond du bar francophones (canadiennes ?).

0h30 … je suis fatiguée et je tremble de froid. Faut dire que j’ai passé tout le début de soirée sous la pluie, que mon manteau est encore mouillé. Puis j’ai eu chaud au concert. Et là dans ce bar la clim’ est à fond. Je me décide à retourner à mon hôtel. Il est de toute manière tard et je ne crois pas que les TH vont venir prendre un verre au bar. Je prends le risque de les manquer. J’aurai confirmation par la suite que je n’ai effectivement rien manqué car les TH sont restés dans leur chambre.

Mardi 19 février 2008
Visite de Chinatown dans la matinée. Canal Street et ses petits stands de bric à brac en tout genre n’ont rien de très asiatiques. Par contre du moment où l’on s’éloigne un peu de la rue principale, on se sent comme transporter dans un autre monde. Les enseignes sont toutes en chinois, les stands d’alimentation présentent des fruits et légumes bien différents des nôtres. Et surtout, les vendeurs sont asiatiques. Je suis tentée par plus d’un restaurant (y’aussi des pâtissiers), mais ce n’est malheureusement pas vraiment l’heure de manger, et je n’ai pas faim non plus.

Vers 13h00, je me dirige dans le quartier de l’hôtel des TH. Etant donné qu’ils sont arrivés au Fillmore lundi vers 15h00, je devrais arriver à temps pour les voir sortir aujourd’hui.
J’arrive sur les lieux : c’est le désert. En même temps, je ne m’attendais pas à y trouver foule étant donné que nous ne sommes que 6 à savoir où ils sont (pour autant que les 3 autres filles que j’ai vues au bar hier soir soient là pour eux. Si ca se trouve, elles n’ont rien à voir avec eux). Je me mets au coin de la rue, et j’attends. Encore et encore.
15h00 : toujours rien. Le détail qui m’interpelle. C’est que leur van n’est pas là. Peut-être hier sont-ils partis tôt car ils devaient faire les répétitions et voir la scène. Maintenant qu’ils connaissent les lieux, ils ne vont peut-être partir qu’à la dernière minute ?
J’attends jusqu'à 16h30, puis je décide de partir. Je dois encore retourner à mon hôtel avant d’aller au concert, je n’ai donc pas beaucoup de temps devant moi. J’apprendrai par la suite par les 2 Hollandaises qu’ils sont partis vers midi. J’ai perdu 4h à les attendre pour rien. Si j’avais su, je serai allée m’encanailler encore plus dans les boutiques de Chinatown lol.

19h15… j’arrive tardivement au Fillmore. Tout le monde est déjà rentré. Même scenario que lundi, je me présente au guichet avec ma carte d’identité. Apres inspection, on me tend un billet. Je monte les escaliers, mon billet en main. Une impression de déjà vu

Spoiler:

Meme playlist que lundi soir
1. Ready, Set, Go
2. Final Day
3. Scream
4. Don’t Jump
5. Totgeliebt
6. Monsoon
7. Breakaway
8. Black
9. Raise your hands together
10. By your side
11. Rescue Me
12. Durch den Monsun

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https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY19-02-2008_4_Dontjump.flv
https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY19-02-2008_5_Totgeliebt.flv
https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY19-02-2008_7_Letitgo.flv
https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY19-02-2008_9_Byyoursidethankyou.flv
https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY19-02-2008_10_RescueMe.flv
https://s195.photobucket.com/albums/z318/nono75/?action=view&current=THNY19-02-2008_11_DurchdenMonsun.flv


A la fin du concert, je me rends directement à l’hotel des TH. Ils arrivent vers 22h15. Je les manque bêtement à cause de l’ascenseur. Ils s’installent dans le bar, mais impossible d’y entrer. Ils veulent un peu de « privacy », ce que je peux tout à fait comprendre. Je quitte l’hôtel et m’installe en face, sur des marches d’escalier. De dehors, je peux les voir jouer au billard grâce aux grandes baies vitrées. Ils regardent par moment dehors, mais je doute qu’ils me voient là, toute seule, dans le froid. Je les observe pendant une bonne demi-heure, peut-être même 45minutes voire une heure, je ne sais pas. Puis, frigorifiée des pieds à la tête (il y a un vent glacial ce soir !), je me décide à aller prendre un verre dans un bar à vin juste à coté. J’y bois mon verre de Lambrusco, puis rentre à mon hôtel. Un étrange sentiment s’empart alors de moi. Je me sens si seule. Je craque. Je pleure et tremble de tout mon corps. Non pas à cause des TH, mais parce que c’est trop dur de vivre tant d’émotions sans avoir personne avec qui les partager sur le moment. J’ai encaissé pas mal de choses depuis mon arrivée à New York, et je n’ai personne à qui en parler. Autant voyager seule présente beaucoup d’avantages (je peux faire ce que je veux quand je veux), autant dans des moments pareils je voudrais pouvoir d’un coup de baguette magique retourner chez moi.
Je finis par m’endormir.



Mercredi 20 février 2008
Je me rends à l’hôtel des TH pour une dernière fois. Le temps, fidèle à lui-même est ensoleillé mais glacial. Ne désirant pas à nouveau les attendre dans le froid, je me poste dans un petit resto kebab. J’ai une super vue sur leur van, c’est juste parfait.
Je mange mon kebab tranquille, quand je vois Tobi. C’est bon signe, ils ne devraient pas tarder.
Pas plus de 10 minutes plus tard, ils sortent et rentrent comme des flèches dans le van. Il n’y a pourtant personne ( à part peut-etre les 2 hollandaises que j’ai rencontrées lundi soir). Ca doit être l’habitude. J’ai juste eu le temps d’entrevoir Bill 2 secondes avec sa casquette et ses lunettes noires. Je m’attendais à voir leurs bagages défiler avant qu’ils ne rentrent dans le van, moi. Si j’avais su, je serais sortie directement en voyant Tobi. Dommage ! Mais en même temps, je suis contente… contente pour eux car ne m’ayant pas vue, je leur évite du stress. Le van part lentement, je suis au carrefour, je le regarde s’éloigner.

J’ai encore toute la journée devant moi. Je repars donc à la découverte de New York. Il me reste encore tant de choses à voir.
Prochain étape : pont de Brooklyn. Il me faudra bien 30 minutes pour le traverser. Je marche, marche et marche encore.
Je prends ensuite le subway et me rend à South Ferry. Je voulais aller sur Ellis Island afin d’y visiter la Statue de la Liberté, mais il y a un tel vent que je n’en ai pas le courage. Je me contenterai de la voir de loin, depuis les berges. Liberté, Freedom… Freiheit … tout semble toujours me ramener aux TH.

Spoiler:

Depuis South Ferry, je remonte sur Ground Zero et me recueille sur la superbe fresque érigée en mémoires des victimes du 11 septembre. Un trou béant rappelle les horreurs passées ici même. Je sens mes yeux qui piquent, ma gorge se nouer.
Je retourne ensuite sur Times Square. Il me reste une dernière soirée sur New York, je me dois d’assister à une comédie musicale. Je me décide pour Mamma Mia. On me l’a souvent conseillée. Et en plus elle reprend les airs de ABBA, donc je suis à 100% sure que cela me plaira. Et je n’ai pas eu tort. J’ai A-D-O-R-E !!



Jeudi 21 février 2008
Dernière journée. Après avoir remis ma clé à la réception et laissé mes bagages dans une consigne, je pars faire ma dernière balade. Direction : Musée d’Histoire Naturelle.

Spoiler:

Manque de chance, c’est vacances cette semaine. Le musée grouille donc de bambins courant et hurlant dans tous les sens. On aurait pu rêver mieux pour visiter. Mais bon, on s’en accommodera.
Le musée est gigantesque (rien à voir avec le Palais de Rumine à Lausanne ou le Musée d’Histoire Naturelle de Genève). Je sais déjà que je n’aurai pas le temps de tout voir. Je décide de consacrer le peu de temps que j’ai aux animaux du monde ainsi qu’à la collection préhistorique. La mise en scène des vitrines avec les animaux du monde est superbement orchestrée. Quand aux squelettes de dinosaures, ils ne cesseront de me fasciner, surtout le T-rex. C’est sur, je n’aurais pas voulu me retrouver face à face avec l’un d’entre eux à l’époque.
Je retourne à mon hôtel pour 15h où un taxi m’attend pour m’emmener à l’aéroport. J’admire une dernière fois le skyline newyorkais. Certes, mes montagnes me manquent, mais rien ne vaudra jamais les gratte-ciels de NY…
J’ai le temps de me manger un bon gros steak avant de prendre l’avion.


Vendredi 22 février 2008
J’atterris à 7h40 à Genève après avoir passé une nuit blanche dans l’avion. Vingt minutes plus tard, je suis au bureau. Je prends vite une douche en haut au fitness, puis je mets à la besogne. Je suis physiquement là, mais mon esprit, lui, est resté à NY.
Il me tarde de retourner un jour à NY. Cette ville me correspond à 100% : culture et shopping à chaque coin de rue.
Hope to see you soon again NY …

Merci Alicia

Quelle magnifique review, pleine de détails, on s'y croirait, on a eu froid avec toi, on a admiré les merveilles new yorkaises par tes yeux et tes photos

Et bien sur gros coup de ceour pour les 2 concerts, ainsi que pour tes vidéos !!

J'aurai adoré partager tout ça avec toi ....maybe one day .....

Waaow je suis restée bouche-bée devant ta review !

Tout est tellement vrai, qu'on s'y croirait être! Ooh ca a du etre génial....tout comme toi Marina, je rêve d'aller aux States et la avec TH en plus, ca a du etre vraiment exceptionnel....
Meerci pour touut !!!



#comme toi, j'ai toujours la chair de poule sur Durch den Monsun ou Monsoon#

Han my god t'es allé là -bas =)

je lirais une autre fois x]