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Se doutaient-ils, ces jeunes Allemands, lorsqu'ils ont choisi le nom de
leur groupe parce qu'ils révaient de palaces, que leur vie un jour se
résumerait, à aller d'un hôtel à l'autre sans pouvoir en sortir?
Probablement pas. Ils jurent pourtant que cela ne les dérange pas :
"C'est la vie qu'on a choisie. S'il fallait y renoncer pour retrouver
l'anonymat, et la tranquilité, on ne le ferait pas."
C'est Bill, le
chanteur androgyne qui parle. Son frère Tom acquiesce, les deux autres
aussi. Les quatres garçons, apprêtés et habillés comme s'il allaient
montés sur scène dans cinq minutes, sont retranchés depuis leur arrivée
à Cannes dans une aile de l'hôtel Carlton où se succèdent les
journalistes.
Bavards
Les fans, eux, sont retenus à l'entrée
du palace par une barrière et ils sont quelques dizaines depuis le
matin à attendre en espérant apercevoir leurs idoles. Les accès au
salon d'interview sont sévèrement gardés, l'entrée est filtrée, il faut
signer une décharge pour les photos et l'entretien se fait en allemand,
avec l'aide d'une traductrice.
Malgré ce dispositif impressionant,
qui rappelle la paranoïa sécuritaire d'un Michael Jackson en
déplacement, les Tokio Hotel restent coole er enchainent les interviews
avec le sourire, se faisant un devoir de dire au moins bonjour et au
revoir en français et répondant aux questions les plus variées avec un
impeturbable entrain. Du moins en ce qui concerne les jumeaux, les
autres se contentent d'acquiescer et de plaisanter.
Ce qui surprend
le plus, c'est leur gentillesse et leur volubilité. Sans doute sont-ils
heureux d'avoir quelqu'un d'autre que leur entourage à qui parler.
LOrsqu'on leur demande s'ils ne craignent pas de finir cloitrés, comme
Michael Jakson (Elvis, on n'est pas certain qu'ils en aient entendu
parler), ils répondent pourtant que non, qu'il espèrent bien pouvoir
aller à une fête ou deux et rencontrer quelques unes des autres stars
invitées aux NRJ Music Awards, mais qu'ils n'en connaissent pas
beaucoup, à part Rihanna.
" Personne ne nous oblige à vivre comme ainsi"
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Si on veut voir Cannes, on peut toujours regarder par la fenêtre de la
chambre, dit Bill fataliste. Personne ne nous oblige à vivre comme ça.
Le jour où on en aura assez, on arrêtera, c'est tout."
Pour leur en
tout cas, pas question de mollir. Après une série de concerts complets
l'hiver dernier, le groupe phénomène reviendra en France au printemps
pour deux nouveaux Bercy (dont la totalité des tickets ont été vendus
en exactement 42 et 45 minutes), un Parc des Princes (le 20 juin) et un
Dôme à Marseille le 14 mars. Les Tokio n'ont pas fini de voir des
hôtels...
Philippe Dupuy"